- invendu
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invendu, ueadj. et n. m. Se dit d'une marchandise qui n'a pas été vendue.— n. m. Recycler les invendus.⇒INVENDU, -UE, adj.Qui n'a pas été ou pu être vendu. Exemplaire invendu, logements neufs invendus. M. Lévy justifiera nécessairement du nombre des volumes invendus lui restant en dépôt (FLAUB., Corresp., 1872, p. 365). Mme Croissy et Marie-Jeanne étaient occupées derrière le comptoir à ranger, par tas, les journaux invendus de la veille, — le « bouillon », comme on dit en argot de presse (BOURGET, Actes suivent, 1926, p. 87).— Emploi subst. Certains éditeurs prévoient dans leur contrat le droit de mettre les invendus à la maculature, c'est-à-dire au papier d'emballage (Civilis. écr., 1939, p. 18-8).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. A. Adj. 1706 (RICH.). B. Subst. 1893 (DG). Dér. de vendu, part. passé de vendre; préf. in-1. Fréq. abs. littér. : 12. Bbg. GOHIN 1903, p. 285.
invendu, ue [ɛ̃vɑ̃dy] adj. et n. m.ÉTYM. 1706; de 1. in-, et vendu.❖♦ Qui n'a pas été vendu. || Marchandises invendues. || Stock invendu. || Effets invendus (→ Invendable, cit.). || Journaux, livres invendus. ⇒ Bouillon. || Logements neufs invendus.1 Quel besoin avais-je du petit Fontane, professeur de seconde et auteur d'un volume d'essais invendus ?A. Maurois, les Roses de septembre, I, VII.♦ N. m. || L'invendu, les invendus : les marchandises, les objets que l'on n'a pas vendus.2 Les invendus sont pris pour des excédents. Nous savons que c'est l'illusion générale.A. Sauvy, Croissance zéro ?, p. 59.♦ Par métaphore :3 (…) ce qui est décalé est aussitôt de trop : ma parole n'est pas à proprement parler un déchet, mais plutôt un « invendu » : ce qui ne se consomme pas dans le moment (dans le mouvement) et va au pilon.R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 200.❖CONTR. Vendu.
Encyclopédie Universelle. 2012.